la boîte contient
six dents de lait
une langue
un rire
quand près
de son oreille
elle l'agite
elle entend
la boîte qui s'excite
et la bouche de vieille
plaquée
sur son visage
la petite musique
elle sent
la confusion
la fille
maman
la mère
dans la boîte
le brouillage des âges
dans sa paume
la morsure des quenottes
et l'air qui file
d a n s l e s
e s p a ce s v i d e s
l e
n o i r
d e s
g e n c
i v
e
s
vendredi 29 juin 2012
mercredi 27 juin 2012
Poème sale
Publication ce jour d'un de mes poèmes sur
Merci à Guillaume Siaudeau grâce à qui j'ai découvert cet excellent blog québécois (coup de cœur pour les poèmes de Jean-Sébastien Larouche là, de Francois Rioux ici, et de Guillaume Siaudeau là - oui encore lui :) hum, je vire limite monomaniaque pour le coup)
vendredi 22 juin 2012
il faut lire Christophe Grossi
Ce n'est pas un ordre (pas mon genre !)... ou l'exclamation d'une groupie (pas mon genre ;) juste un petit conseil comme ça (pas vraiment mon genre, non plus ? quoique)
Mais je dis (c'est le titre du post) : il faut lire Christophe Grossi, ses déboîtements, son kwakizbak, ses métropismes, son road movie Va-t-en va-t-en c'est mieux pour tout le monde, ses vases communicants... et plein d'autres trucs - il écrit beaucoup :) mais j'ai la flemme de tout recenser et big Google can help you
il faut lire Christophe Grossi ou l'écouter
Christophe Grossi - Le geste qui pousse au précipice from ONLIT EDITIONS on Vimeo.
Mais je dis (c'est le titre du post) : il faut lire Christophe Grossi, ses déboîtements, son kwakizbak, ses métropismes, son road movie Va-t-en va-t-en c'est mieux pour tout le monde, ses vases communicants... et plein d'autres trucs - il écrit beaucoup :) mais j'ai la flemme de tout recenser et big Google can help you
il faut lire Christophe Grossi ou l'écouter
Christophe Grossi - Le geste qui pousse au précipice from ONLIT EDITIONS on Vimeo.
mercredi 20 juin 2012
avec la découture
tu finis un matin dans le jardin
totalement nue allongée dans l'herbe
tes cotes largement ouvertes
en corolle la fleur
au-dessus sous le ciel
à portée de regard
la tour de quinze étages
du rond-point des Arènes
et tu penses
combien de cœurs palpitent
à l'unisson avec ton cœur
offert au cœur de tes os blancs
et tu penses
dans la répétition des mots
de l'organe y a-t-il seulement la peur
le vertige insondable de chaque pulsation
le corps qui cède pétri par la terre meuble
les nuages blancs chavirant des balcons
et les rires en pluie qui tombent des enfants
tu finis un matin dans le jardin
totalement nue allongée dans l'herbe
tes cotes largement ouvertes
en corolle la fleur
au-dessus sous le ciel
à portée de regard
la tour de quinze étages
du rond-point des Arènes
et tu penses
combien de cœurs palpitent
à l'unisson avec ton cœur
offert au cœur de tes os blancs
et tu penses
dans la répétition des mots
de l'organe y a-t-il seulement la peur
le vertige insondable de chaque pulsation
le corps qui cède pétri par la terre meuble
les nuages blancs chavirant des balcons
et les rires en pluie qui tombent des enfants
lundi 18 juin 2012
"Il ne suffit pas de pénétrer l'autre
pour sortir de soi"
Michel Merlen
dans le Décharge n°154, p.60
et...
jeudi 14 juin 2012
Adoptez une Charogne... jouissez de vers*
J'ai déjà parlé de Charogne ici (enfin je crois), et je remets ça parce qu'enfin j'ai commandé et reçu les deux derniers numéros
La petite revue pilotée par Guillaume Siaudeau, éditée par Asphodèle, et illustré et "maquettée" par Magali Planès (allez voir son blog là ) offre à chaque numéro de quoi satisfaire sa curiosité et son appétit charognesque : de la chair, des os, des vers, des mots...
Et puis j'y lis des auteurs que j'aime : Jean-Marc Flahaut, Marlène Tissot, Guillaume Siaudeau, Fabrice Marzuolo... (auteurs des numéros 2 & 3, si tu ne te vois pas dans ma liste, sache que j'ai la flemme de taper plus et que c'est comme ça ! n'y vois pas malice :)
"Racle tes os, arrache-toi la peu, tire, fouille, gratte, frotte, laisse jaillir le sang. L'os mis à nu, aspire la moelle et crache la aux chiens. Sens-tu, dis ? sens-tu le vide tibial, la chair gourmande et les humeurs qui, joviales, dégoulinent de ta bouche muette ?"
Disparates, Marc Bonetto, Charogne n°3
Ill. extraite du Charogne n°2
* titre assez nul mais j'assume :-)
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