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samedi 7 novembre 2020

User le bleu - On en parle

Dominique Boudou a lu  mon nouveau recueil User le bleu suivi de Sous la peau aux éditions Aux Cailloux des Chemins. Il a publié un retour de lecture sur son blog.

 Extrait : "La poésie s'aventure de plus en plus souvent dans les sables mouvants du monde du travail. Peut-être faut-il y voir un précipité de notre modernité épuisée par l'absurdité de la condition humaine soumise comme jamais à la compétition. Avec User le bleu, Murièle Modély ne métaphorise ni les gestes ni les discours qui font courber l'échine au bureau ou ailleurs. Du collègue de base jusqu'au N+1 chapeauté par son N+2 les yeux rivés sur les objectifs à atteindre..."

La suite par là

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Le poète et revuiste Patrice Maltaverne chronique aussi mon recueil sur son blog Poésiechroniquetamalle :

" Si "Sous la peau" parle davantage des relations familiales (mère fille, fille mère), "User le bleu" évoque avec insistance le monde du travail, son côté très absurde, avec ses sentiments qui n'arrivent pas à sortir (ici, au travail, comme ailleurs, en dehors du boulot), car ce n'est jamais le moment et pas la place. Murièle Modély montre tout simplement l'incommunicabilité qui existe entre les êtres."

 Je les remercie tous deux

vendredi 31 mai 2019

On en parle

Cathy Garcia parle de Radicelles sur son blog :
"Radicelles  est un duo, un vis-à-vis où la voix de la poète vient se frotter aux photographies couleurs de Vincent Motard-Avargues tandis que ces dernières entrent en résonance avec cette langue organique et accrocheuse.

« parl franssé ti fille/parl françé/parl franssais
ou la bo ékri com ou veu
tout’zafér la lé roug’, i rempli out tét
tout’marmaille la lé roug’
kan zot i aval, kan ou aval
la mor la mer ek zot doulér »

Français, créole, créole, français, les langues emmaillées tissent cette toile qui semble vouée à se défaire encore et encore.[...]"

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samedi 2 mars 2019

Radicelles - on en parle

Note de lecture de Radicelles par Murièle Camac sur son blog

"Un poème, une photo. C’est le principe de ce livre.
Les poèmes sont de Murièle Modély et semblent constituer comme une reprise et un prolongement, après quelques années, de son premier recueil remarquable Penser maillée. Corps, matière, enfance, île, langue, une violence sourde. Le recours au créole dans certains textes donne à ceux-ci une profondeur poignante.
Les photographies sont de Vincent Motard-Avargues et proposent, comme en écho visuel, une auscultation minutieuse de la matière, entre inquiétude et fascination.
A signaler aussi la très belle préface de Dominique Boudou"
A lire sur le blog

vendredi 17 novembre 2017

Tu écris des poèmes - on en parle

Note de lecture sur Tu écris des poèmes par l'auteure Marianne Desroziers

"Murièle Modély s'interroge sur l'activité d'écrire et sur la spécificité de l'écriture poétique en passant par le tu : choix pertinent, tant il est vrai qu'il faut parfois savoir se dédoubler pour mieux s'adresser à l'Autre (et à soi-même). Cette exploration de l'activité d'écrire des poèmes et cette quête de l'identité du poète se font une certaine dose d'auto-dérision et comme toujours – c'est sûrement ce que j'apprécie le plus chez elle – beaucoup de sensualité. Car dans les textes de Murièle Modély, le corps est omniprésent, il déborde de toute part : il jaillit, il exulte, il jouit... et, au milieu de tout ça, avant, pendant, après, il écrit.[...]"
 Lire l'article complet

Note de lecture sur Tu écris des poèmes par la poétesse Murièle Camac

"[...]« Tu », dans le livre, c’est « je » – cette fameuse je « autre », celle qui écrit des poèmes, justement. « Tu » est peut-être le meilleur de « je » : une je « obligé[e] d’inventer » pour exister, obligé de se dédoubler (« un peu de noir sur beaucoup de blanc ») et même de se démultiplier, de se décomposer – parties du corps, meuble, île, clavier d’ordinateur. C’est ce dédoublement répété et créateur que la première partie du recueil explore. Corps organique et corps textué dialoguent à tu et à toi. Entre vacillement au bord « du gouffre sous tes pieds » et sensation « que le mystère d’être / sur le poing du poème / est à portée de main », entre « je » absentée et « tu » prétextée, quelque chose prend place : le poème.[...]"

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Retour de lecture sur "Tu écris des poèmes" par Cathy Garcia :

« Tu écris des poèmes », écrit l’auteur, s’adressant à elle-même en usant de ce tu, ce tu qui résonne comme une affirmation ou une accusation, une violence ; aussi bien un silence épais qui vient boucher la sortie des mots qu’un débordement de mots pour recouvrir le silence. Le volcan revient souvent dans l’écriture de Murièle Modély, on pense bien-sûr à l’ile de la Réunion, un volcan peut-être « vibrant et lumineux comme le mot racine/dissimulé dans ta première dent de lait ». Volcan métaphore aussi de ce qui couve dans les entrailles, sous la croûte du quotidien, ce qui brûle et déborde par la moindre fissure, tantôt montagne solide, muette et impassible, tantôt menace d’explosion quand le solide pris de fièvre intense se fait liquide, salive, sueur, sperme, cyprine, alors tout tremble et les mots dévalent « dans tous les sens/à bride abattue/jusqu’à respirer sur la table/l’odeur de langue coupée. [...] »

Lire la suite sur son blog ici


Dominique Boudou en parle aussi sur son blog:

"Murièle Modély, en évoquant l'île de la Réunion où elle est née, pourrait reprendre le célèbre mot de Kafka à propos de Prague : " Cette petite mère a des griffes." Dans Tu écris des poèmes, son sixième recueil publié, l'auteure de Penser maillée questionne de nouveau l'acte d'écrire. Et l'île grandit avec le poème dont la langue résiste au plus profond des plis du corps. " tes poèmes sont / n'importe quelle partie de ton corps / n'importe laquelle / une jambe / un rein / un os / n'importe laquelle / sauf la tête. [...]"

Lire la suite sur son blog ici


Commander le livre sur le site de l'éditeur : http://bit.ly/2munPnZ

lundi 9 décembre 2013

"Et je pense à un couteau, qui trancherait net ce que nous cachons" 

Dominique Boudou, Quand ta mère te tue, n&b/ Pleine Page éditeurs, 2007, p.24

mardi 5 novembre 2013


Lecture | Bibliothèque de Bacalan | 8 novembre... par Quani


En compagnie de Gérard Hello à la guitare, de Zhirayr Markaryan au doudouk,
Brigitte Giraud et Dominique Boudou ont lu à la bibliothèque de Bacalan :

Thomas Vinau
Perrine Le Querrec
Murièle Modély
Anna de Sandre
Jean -Baptiste Pédini
Claire Massart 
Cécile Guivarch

Profitez !

jeudi 12 septembre 2013

On en parle...

Dominique Boudou chronique mon recueil Penser maillée sur le site Recours au poème, et je l'en remercie.

"J'use mes regards, je polis ma langue / Sur des corps féminins saturés jusqu'à l'os ", écrit Murièle Modély dans Penser maillée paru aux éditions du Cygne. Voilà un recueil où le blanc de la page épouse en étreintes violentes le suint des corps mordus, ravinés, déchirés. Ici, " l'amour n'est pas un mot" mais un instinct brutal " écrasé de soleil ". Un soleil dur et coupant comme la lave de l'île de la Réunion où est né l'auteur. Mais comment le dire avec [une encre indicible] ? L'alphabet aussi est démembré et les souvenirs d'enfance ne sont que de " vieux restes ". Murièle Modély, comme Bernard Noël dans Extraits du corps, est un poète de la décomposition. La langue qui écrit n'y résiste pas davantage que la langue qui fouaille. " Vais-je totalement fondre dans les terres qui m'ont un jour portée ? ", écrit-elle. L'univers de Murièle Modély, si marqué soit-il par la solitude des âmes mortes, ne s'en ouvre pas moins aux promesses de l'horizon. [...]"

Lire la suite sur Recours au poème là 

mercredi 12 décembre 2012

La tentation des combles de Dominique Boudou


"Alors, évidemment, je me suis posé des questions. Elles s'enfonçaient dans mon cerveau comme une vis sans fin et mon corps tout entier se retenait de crier sa douleur. Qu'est-ce que les autres avaient que je n'avais pas, moi ?"
extrait 1

"... L'horizon dansait au loin et j'aimais ça. J'ai marché jusqu'aux rochers les plus proches, croisé quelques rondouillards à la peau rouge, des joueurs de volley et des joueurs de badminton tout aussi ridicules que les adeptes du frisbee, une chienne qui tirait sa langue toute bleue en rotant et je me suis assis sur la plus haute pierre. J'étais maintenant complètement réveillé. Mon cerveau avait retrouvé toute sa plasticité et j'ai repensé à la bétaillère. Les cochons partaient sans doute à l'abattoir. Ils n'avaient aucune conscience de leur fin prochaine. Et nous, me suis-je demandé ? Où se trouve l'abattoir vers lequel nous nous dirigeons ? Combien d'entre nous ont vraiment conscience de leur fin prochaine, une conscience aiguë qui transfigure leurs perceptions, leurs émotions, leurs actes ?"
extrait

et 3, 4, 5.... jusqu'au 14ème extrait à ce jour

C'est beau, et généreux, Dominique Boudou nous offre des bouts de son roman sur son blog... j'ai déjà cité cet auteur ...et il a un blog, un site... et des livres (romans, poésie) à lire absolument




Quand ta mère te tue | Dominique Boudou par borddeleau

mardi 14 février 2012

Vacance




Du côté de Vésanie, Morgan Riet, Gros textes, 2011

Maille à l'endroit
maille à l'envers

mademoiselle
au fil d'heures perdues,

se tricote
des écharpes de rêves d'enfant

et d'étoiles
filantes.
[...]



Manquant tomber, Alain Lévêque, L'escampette, 2011
Les abricots
[...]
"Ecoute, disait-il, mêlé au sang de son père,
le peu de mots que je transporte peut suffire."

"Vois-tu ces petites planètes ambre et feu,
aux joues douces et à l'arrière-goût de fourmi
dont ta mère dévorait la pulpe à belles dents ?"
[...]



Décharge 152, extrait de Nageur du petit matin de François de Cornière
[...]
Cette impression alors
de n'être plus qu'un corps
un dos couché sur l'eau
l'oubli de qui on est :

être soi-même l'oubli
de tout ce qu'on a aimé.



Fragments pour une dormeuse, Dominique Boudou, Opales, 2001
[...]
Nous étions ce jour là plus sensibles aux oiseaux qui vont par deux au rebord des balcons. Leurs caresses, dans le silence que nous avions appprivoisé, berçaient nos souvenirs d'ombre et de lumière confondus. Rien de mal ne pouvait nous atteindre jusqu'au soir.
Nous étions légers.