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mercredi 11 mars 2015

On en parle #7

Jacques Morin parle de Je te vois dans le dernier Décharge (n°165) - rubrique Diaphragme-Notes de lecture :

"La peur comme un serpent m'attache au lit/ la fenêtre est ouverte / j'entends le soleil
 Voilà comment commence le troisième recueil de Murièle Modély qui montre un mûrissement dans son écriture. On la lit avec intensité d'un bout à l'autre où l'on subit un certain envoûtement dans cette parole presque imprécatoire par moment. Sa poésie montre et désigne avec insistance, et cette ostentation caractérise sa quête personnelle entre charnel et spirituel. Le recueil est constamment dédié à la seconde personne du titre, l'amant, dans des rapports d'attraction et de répulsion : je te refuse le mot / la parole / la phrase l'onomatopée / je te cède concède / le grognement... Amour bestial, brutal, sauvage, violent [...] Le regard, la mastication, et aussi brusquement son pendant social, avec le suicide au travail. On est parfois au bord de la magie et de la sorcellerie, et cette poésie demeure fascinante. La mort petite ou grande dans le ventre du jour."

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