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dimanche 3 août 2014

voilà j'ai  quitté le cirque virtuel, pouce levé, twitter, tagger, cliquer (je tournais en rond dans l'arène)
pour un relatif anonymat.

je cherche à retrouver l'espace du début, la respiration nécessaire pour essayer, me tromper, corriger, faire, refaire, et qui sait peut-être accepter de me taire.

je poste (voilà un verbe dont je ne me défais pas) pour un hypothétique lecteur qui ne me lirait pas. cela me laisse la possibilité de me mettre à nu, de me montrer telle que je suis : hésitante dans l'écrit et la pensée.
bah, qui me voit ?

*

l'oeil bande y paraît. écrire ces derniers temps s'apparente à une stérile masturbation
bah, et alors ?

*

comme au début, je lis des blogs et des blogs. est-ce que tout s'accumule pour une productive sédimentation ?
bah, fort heureusement des cris stridents me rappellent à la vraie vie (vers midi et vingt heures exactement)
"Elle n’est pas triste cette histoire. Ce n’est plus une histoire. A peine un acte. Celui de marcher et de rester planté là, à penser et repenser à ce temps où c’était une histoire."
Une main est aussi un poing, Stéphane Bernard

hier soir, juste avant le sommeil, dans ce moment fugace où parfois un poème surgit dans toute sa force et son unicité, à peine entraperçu aussi vite disparu, hier soir quelques mots (vers - ma tête est une pomme) ont passé très vite de l’œil à l'oreille.
ce poème n'est déjà plus (il n'a jamais vraiment été), mais je sais qu'il était question du mot qui manque, pour dire, comprendre quelque chose d'essentiel, alors que peut-être au fond ma langue ne veut que faire.

tout cela au réveil me paraît étrange, plus le temps passe plus j'ignore d'où viennent mes poèmes, ce qu'ils veulent dire. le poème d'hier soir évidemment m'échappe, mais en lisant les mots de Stéphane Bernard, je songe à l'acte à la place de l'histoire (j'utilise un autre déterminant, et cela change tout n'est-ce pas ?). je repense aussi au post de Dominique Boudou : "La métaphore. Cette impuissance de la poésie. Enrobée." les mots des uns, des autres tissent des fils mystérieux, impriment mais n'éclairent rien du chemin incertain.

je me demande ce que veulent réellement dire, faire, les foisonnements d'images dans mes poèmes, quel trou au fond veulent-il combler ?

samedi 26 juillet 2014

fcbk

l'adresse électronique que vous avez saisie n'est associée à aucun compte
l'adresse que vous avez saisie n'est associée à aucun
l'adresse que vous avez n'est à aucun
l'adresse à aucun

*

ma disparition programmée sur un fameux réseau social prend effet
ma disparition sur un fameux réseau prend effet
ma disparition un effet
ma disparition prend

*

les compteurs des visites flirtent avec le zéro
les compteurs flirtent avec le zéro
les compteurs des visites flirtent
les compteurs zéro


mardi 22 juillet 2014

lundi 21 juillet 2014

dimanche 20 juillet 2014



Tanguer sur la route. Pédaler frénétique. Laisser l'équilibre fragile me déporter. Avaler des goulées de ciel, muscles contractés.
Écraser la mouche, au fond de l'estomac, dans la proximité des mots contraires : peur, bonheur
Se sentir vivante. Vacante enfin.

post de vacance(s) #2 - Rester debout...






















"mais au fond
tout au fond
rien ne passe
dépasse
chaque geste m’efface
Je suis
la page vierge
une tache fugace qui marque le lit blanc"

 Lecture Rester debout au milieu du trottoir - Toulouse, 5 juillet 2014

samedi 5 juillet 2014

post de vacance(s) #1 - Lecture


ce soir je fais une lecture de Rester debout au milieu du trottoir dans un cadre privé, j'ai prévu de convier à table quelques uns des poètes que je lis (tous ne sont pas sur la photo, je n'ai pas fini mes découpages d'étiquettes...) En somme un vers par verre !* - si l'apéro fait lire de la poésie why not ;)
*cette belle idée m'a été soufflée par un post d'Anna Jouy il y a longtemps déjà