Affichage des articles dont le libellé est Sanda Voïca. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Sanda Voïca. Afficher tous les articles

samedi 14 octobre 2017

Feu de tout bois - on en parle #2



Sanda Voïca parle de mon recueil Feu de tout bois, publié par la revue Nouveaux Délits, dans le numéro 28 de la revue Paysages écrits :   
"Dans ce recueil, Murièle Modély fait, encore une fois, en paraphrasant le titre, poème de tout bois. Chaque instant vécu devient poésie. Et quelle poésie : visions et épiphanies, sans cesse. Visions : « certains jours/la langue quitte la bouche/et se balade limace au-dessus de nos têtes » (cuisine). Vision apocalyptique dans voie basse. On pourrait même parler d’un livre des visions. Mais il y a des épiphanies aussi, et elles coïncident souvent avec les visions : le poème sommeil à citer en entier. Le quotidien, le passé (l’enfance) et le futur passés à la moulinette et réassemblés, avec quelques ingrédients : humour, voire dérision, lucidité, intelligence, maîtrise de la langue et dépassement du langage [...]"
Lire la revue ici
Commander le livre

vendredi 17 juin 2016

Feu de tout bois - on en parle

La revue Nouveaux Délits lance "Délits buissonniers", une collection de tirés à part pour des auteurs choisis ayant déjà été publiés dans la revue. Parution dans ce cadre de Feu de tout bois  avec des illustrations originales en n&b de Sophie Vissière

Sanda Voïca en parle dans la revue Paysages écrits, n°28 - extrait :
"Dans ce recueil, Murièle Modély fait, encore une fois, en paraphrasant le titre, poème de tout bois. Chaque instant vécu devient poésie. Et quelle poésie : visions et épiphanies, sans cesse. Visions : « certains jours/la langue quitte la bouche/et se balade limace au-dessus de nos têtes » (cuisine). Vision apocalyptique dans voie basse. On pourrait même parler d’un livre des visions. Mais il y a des épiphanies aussi, et elles coïncident souvent avec les visions : le poème sommeil à citer en entier. Le quotidien, le passé (l’enfance) et le futur passés à la moulinette et réassemblés, avec quelques ingrédients : humour, voire dérision, lucidité, intelligence, maîtrise de la langue et dépassement du langage : «aujourd’hui, c’est la fête du couteau/c’est marqué en rouge à côté de la date/il y a la fête des mères, des pères/celle de la jupe, du voile/il y a aussi un jour/de l’amour/des morts/sans portable/sans voiture/sans électricité/la journée du lard ou du cochon/des seins/du saint des saints/des revendications, des recommandations/ de l’économie triomphante/du brame/des drames/des femmes/des hommes/(non, pas des hommes – question d’excroissance,/la case est trop petite)/vivre au fond/ n’est pas bien compliqué/il suffit de s’en tenir au mot du jour/composer décomposer, recomposer/une croix après l’autre/l’empilement des faits » (éphéméride) [...]"

Cathy Garcia en dit ceci :
"Ici Murièle Modély nous fait partager une forme de stupéfaction, nous fait voir à travers son regard un peu décalé..., aiguisé, perçant, son humour un peu noir et ici avec un amour fou, ses enfants qu'elle observe aller et venir, vivre, rire, questionner et l'engloutir. Poésie intimiste, poésie du quotidien qui prend chez Murièle quelque chose de quasi fantastique, organique, un peu terrifiant et on s'en régale, ça gicle, ça remue, du vivant sans retenue qui fait, oui, feu de tout bois."


Un extrait

"ils lancent leurs yeux sur moi
comme une lame

je sens leur rayon laser
leur récit fulgurant
jaillir

sous le derme
je sens remonter les picotements
l'emballement lyrique qui peine

à restituer d'un poème
le scintillement des étoiles
du trou noir de leur cornée"


Autres extraits sur Chemins battus de Morgan Riet
& sur Les portes de la perception de Murièle Camac





























 10 € port offert,  à commander à : Association Nouveaux délits / Létou / 46330 St Cirq-Lapopie








dimanche 20 avril 2014

On en parle #8

http://fr.calameo.com/read/00167777263b39d0e7bbf
Sanda Voica a écrit un article sur Je te vois dans le numéro 25 de Paysages écrits, je la remercie infiniment de cette lecture détaillée et approfondie. Un court extrait de sa chronique : "Livre profond, dur sur la friabilité – de la chair –, sur l’insuffisance de la pensée et l’impossibilité de dire le monde par la pensée et les paroles, car les pensées mouvantes. Finalement les paroles mêmes doivent être « semblables à ces caillots de sang dont toi et moi venons». Un livre de l’origine, de l’origine du monde, où le sexe et la langue feraient un."
La suite à  lire par là

Et lire la revue (textes & images) d'un clic sur la couverture