Affichage des articles dont le libellé est Vincent Motard-Avargues. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Vincent Motard-Avargues. Afficher tous les articles

vendredi 31 mai 2019

On en parle

Cathy Garcia parle de Radicelles sur son blog :
"Radicelles  est un duo, un vis-à-vis où la voix de la poète vient se frotter aux photographies couleurs de Vincent Motard-Avargues tandis que ces dernières entrent en résonance avec cette langue organique et accrocheuse.

« parl franssé ti fille/parl françé/parl franssais
ou la bo ékri com ou veu
tout’zafér la lé roug’, i rempli out tét
tout’marmaille la lé roug’
kan zot i aval, kan ou aval
la mor la mer ek zot doulér »

Français, créole, créole, français, les langues emmaillées tissent cette toile qui semble vouée à se défaire encore et encore.[...]"

Lire l'article entier
En savoir +

samedi 11 mai 2019

radicelles (extrait)

on te dit choisis
choisis ton camp, ta frontière, ton pays
raye tout le reste, choisis
pas de place pour à moitié, à demi, choisis
gratte, arrache, la chair, la peau
il ne restera rien qu'un peu de rouille sur la photo
souvenir d'un temps, d'une illusoire
unicité, unité, raye, syllabes, lettres
choisis
une langue, sans maux propre et nette
et tant pis pour l’accroc
ton dessin d’île
possible
commune
sur le cahier tout au fond de la salle


samedi 2 mars 2019

Radicelles - on en parle

Note de lecture de Radicelles par Murièle Camac sur son blog

"Un poème, une photo. C’est le principe de ce livre.
Les poèmes sont de Murièle Modély et semblent constituer comme une reprise et un prolongement, après quelques années, de son premier recueil remarquable Penser maillée. Corps, matière, enfance, île, langue, une violence sourde. Le recours au créole dans certains textes donne à ceux-ci une profondeur poignante.
Les photographies sont de Vincent Motard-Avargues et proposent, comme en écho visuel, une auscultation minutieuse de la matière, entre inquiétude et fascination.
A signaler aussi la très belle préface de Dominique Boudou"
A lire sur le blog

mardi 5 août 2014

Ce qui reste - Vincent Motard- Avargues

Ce qui reste est la nouvelle revue numérique lancée par Vincent Motard-Avargues,  il y a quelques jours.
Le credo :
- un jour, un poète (on tient le rythme jusqu'à présent)
- cinq poèmes maximum par poète
pas de fioriture, le poème avant tout quoi... voilà, ce qui reste, quand tout se dilue dans le blanc de la page.

Vous pouvez découvrir le site et en cliquant sur la bannière ci-dessous

http://www.cequireste.fr/






Ma participation du jour est ici ; pour participer, c'est par

jeudi 6 décembre 2012

Si peu tout de Vincent Motard Avargues



Vincent Motard Avargues, creuse d'un recueil à l'autre sa voie singulière, il sonde les/ses  silences, le sentiment de vide, une certaine abstraction...  J'avais bien aimé Un écho de nuit, notamment la dernière partie pour la présence féminine, et le surgissement d'images forcément plus sensuelles... (Je ne suis pas toujours sensible à une écriture trop abstraite :).

Avec ce nouveau recueil, Si peu tout, on plonge dans l'intériorité du poète, dans cette "main gantée de silences". Et j'ai aimé l'équilibre très réussi (à mon goût) entre les mots et le blanc dans la page. Chaque poème semble ricocher dans l'espace de la double page, et nous laisse dans ses échos de la place, pour que se dessinent les images, nos images... pour une respiration.
Je trouvais par exemple très beau certaines parenthèses : instant suspendu, et fil continu d'un texte à l'autre...
 

"   Je dormirai
demain
quand la lune
m'assommera

ce goût
en bouche
mon sang frais

vivre

                                   vivre

                                                                               (vivre)"

extraits de Si peu tout, de Vincent Motard Avargues, Eclats d'encre, 2012


mercredi 3 août 2011

Un écho de nuit de Vincent Motard-Avargues

Le recueil avance sa lente et longue dé-construction qui amène irrémédiablement la chute... J'ai beaucoup aimé la dernière partie quand Elle surgit... Je trouve cette partie resserrée avec de belles images, et une accélération qui m'a bien plu   

(extrait)

"...Elle
et ses yeux de feu
où la vie se consume tel un rien

Elle
croisée dans un bar sordide
où le mouvement n'avance pas

Elle
comme un jour neuf
au beau milieu de la nuit

Elle
qui déclenche
les prémisses de la fin"

Vincent Motard-Avargues
Editions du Cygne, 2011