Plus elle maigrit plus elle se trouve grosse.
La peau tendue aux quatre coins du corps, les os en angles qui poussent et se bousculent sous la toile de derme, ça ne suffit pas, ça ne suffit plus. Si elle pouvait, inciser ici et là, plonger la cuillère dans le fatras et creuser un peu, extraire nerfs et chair, garder juste ce qu’il faut de force pour écraser les oiseaux entre deux pierres, clouer les grenouilles sur les troncs, entendre le sang des autres s’écouler, secouer les boyaux de sa tête, se cacher dans un pli de la terre.
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« holy moley », j alex goss
Premier vendredi du mois, c'est Vases communicants,
Perrine Le Querrec pose ses mots chez moi...et m'accueille chez elle par là http://entre-sort.blogspot.com/ La liste de tous les vases communicants d'octobre sur la page facebook dédiée aux vases