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samedi 4 juillet 2015

(c) Mikael Aldo

        

































"[...] Tu m'avais dit dès le début des mutations sauvages, que nous n'en réchapperions pas. Que tu préférais mourir en hurlant avec des milliers d'autres sur un pauvre radeau, qu'avaler sans rien dire la poussière métallique qui pleuvait matin et soir. Tu me l'avais dit, répété, soir et matin. Tu n'attendrais pas l'obscurcissement de l'horizon. Il n'y avait plus d'espoir, mais tu préférais te le dire en marchant. Et tu avais quitté la cage où nous tournions en rond depuis des mois, des années... des siècles peut-être. Nous courrions comme des chiens derrière leur queue, langue pendante derrière l'appendice zinzolin qui s'agitait frénétiquement sous notre nez. Une idée, des lettres, des mots que nous ne parvenions plus à assembler.

Tous les jours, jusqu'à l'heure précise où le soleil s’abîmait dans le fleuve, je parcourais la ville dans tous les sens, mon regard se heurtant à d'autres fantômes parcourant la ville dans tous les sens. Combien étions-nous encore à croire que quelqu'un viendrait nous sauver ?[...]"

extrait de mon texte publié dans Zinzoline n°9

lundi 22 juin 2015

mercredi 30 avril 2014

mardi 29 avril 2014