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lundi 5 décembre 2022
mercredi 5 juin 2019
Caresse / Caricia dans la revue Fracas
La revue numérique et bilingue (espagnol / français) Fracas a publié mon poème Caresse
traduit en espagnol par Lucas Grinstein sous le titre de Caricia .
Le recueil dont le poème est extrait Feu de tout bois est toujours disponible.
traduit en espagnol par Lucas Grinstein sous le titre de Caricia .
Le recueil dont le poème est extrait Feu de tout bois est toujours disponible.
vendredi 31 mai 2019
On en parle
Cathy Garcia parle de Radicelles sur son blog :
"Radicelles est un duo, un vis-à-vis où la voix de la poète vient se frotter aux photographies couleurs de Vincent Motard-Avargues tandis que ces dernières entrent en résonance avec cette langue organique et accrocheuse.
« parl franssé ti fille/parl françé/parl franssais
ou la bo ékri com ou veu
tout’zafér la lé roug’, i rempli out tét
tout’marmaille la lé roug’
kan zot i aval, kan ou aval
la mor la mer ek zot doulér »
Français, créole, créole, français, les langues emmaillées tissent cette toile qui semble vouée à se défaire encore et encore.[...]"
Lire l'article entier
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"Radicelles est un duo, un vis-à-vis où la voix de la poète vient se frotter aux photographies couleurs de Vincent Motard-Avargues tandis que ces dernières entrent en résonance avec cette langue organique et accrocheuse.
« parl franssé ti fille/parl françé/parl franssais
ou la bo ékri com ou veu
tout’zafér la lé roug’, i rempli out tét
tout’marmaille la lé roug’
kan zot i aval, kan ou aval
la mor la mer ek zot doulér »
Français, créole, créole, français, les langues emmaillées tissent cette toile qui semble vouée à se défaire encore et encore.[...]"
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mardi 29 janvier 2019
Vues et revue n°8, émission littéraire sur Campus FM Toulouse
J'étais ce mardi dans les locaux de Radio Campus Toulouse pour l'émission littéraire bimensuelle "Vues et Revue", animée par Anthony Piana et Bérénice Marsaud, où il a été question de poésie, du travail de l'auteur mais aussi de l'activité professionnelle qui fait vivre, de l'inspiration etc.
vendredi 17 novembre 2017
Tu écris des poèmes - on en parle
Note de lecture sur Tu écris des poèmes par l'auteure Marianne Desroziers
"Murièle Modély s'interroge sur l'activité d'écrire et sur la spécificité de l'écriture poétique en passant par le tu : choix pertinent, tant il est vrai qu'il faut parfois savoir se dédoubler pour mieux s'adresser à l'Autre (et à soi-même). Cette exploration de l'activité d'écrire des poèmes et cette quête de l'identité du poète se font une certaine dose d'auto-dérision et comme toujours – c'est sûrement ce que j'apprécie le plus chez elle – beaucoup de sensualité. Car dans les textes de Murièle Modély, le corps est omniprésent, il déborde de toute part : il jaillit, il exulte, il jouit... et, au milieu de tout ça, avant, pendant, après, il écrit.[...]"
Note de lecture sur Tu écris des poèmes par la poétesse Murièle Camac
"[...]« Tu », dans le livre, c’est « je » – cette fameuse je « autre », celle qui écrit des poèmes, justement. « Tu » est peut-être le meilleur de « je » : une je « obligé[e] d’inventer » pour exister, obligé de se dédoubler (« un peu de noir sur beaucoup de blanc ») et même de se démultiplier, de se décomposer – parties du corps, meuble, île, clavier d’ordinateur. C’est ce dédoublement répété et créateur que la première partie du recueil explore. Corps organique et corps textué dialoguent à tu et à toi. Entre vacillement au bord « du gouffre sous tes pieds » et sensation « que le mystère d’être / sur le poing du poème / est à portée de main », entre « je » absentée et « tu » prétextée, quelque chose prend place : le poème.[...]"
Retour de lecture sur "Tu écris des poèmes" par Cathy Garcia :
« Tu écris des poèmes », écrit l’auteur, s’adressant à elle-même en usant de ce tu, ce tu qui résonne comme une affirmation ou une accusation, une violence ; aussi bien un silence épais qui vient boucher la sortie des mots qu’un débordement de mots pour recouvrir le silence. Le volcan revient souvent dans l’écriture de Murièle Modély, on pense bien-sûr à l’ile de la Réunion, un volcan peut-être « vibrant et lumineux comme le mot racine/dissimulé dans ta première dent de lait ». Volcan métaphore aussi de ce qui couve dans les entrailles, sous la croûte du quotidien, ce qui brûle et déborde par la moindre fissure, tantôt montagne solide, muette et impassible, tantôt menace d’explosion quand le solide pris de fièvre intense se fait liquide, salive, sueur, sperme, cyprine, alors tout tremble et les mots dévalent « dans tous les sens/à bride abattue/jusqu’à respirer sur la table/l’odeur de langue coupée. [...] »
"Murièle Modély s'interroge sur l'activité d'écrire et sur la spécificité de l'écriture poétique en passant par le tu : choix pertinent, tant il est vrai qu'il faut parfois savoir se dédoubler pour mieux s'adresser à l'Autre (et à soi-même). Cette exploration de l'activité d'écrire des poèmes et cette quête de l'identité du poète se font une certaine dose d'auto-dérision et comme toujours – c'est sûrement ce que j'apprécie le plus chez elle – beaucoup de sensualité. Car dans les textes de Murièle Modély, le corps est omniprésent, il déborde de toute part : il jaillit, il exulte, il jouit... et, au milieu de tout ça, avant, pendant, après, il écrit.[...]"
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Note de lecture sur Tu écris des poèmes par la poétesse Murièle Camac
"[...]« Tu », dans le livre, c’est « je » – cette fameuse je « autre », celle qui écrit des poèmes, justement. « Tu » est peut-être le meilleur de « je » : une je « obligé[e] d’inventer » pour exister, obligé de se dédoubler (« un peu de noir sur beaucoup de blanc ») et même de se démultiplier, de se décomposer – parties du corps, meuble, île, clavier d’ordinateur. C’est ce dédoublement répété et créateur que la première partie du recueil explore. Corps organique et corps textué dialoguent à tu et à toi. Entre vacillement au bord « du gouffre sous tes pieds » et sensation « que le mystère d’être / sur le poing du poème / est à portée de main », entre « je » absentée et « tu » prétextée, quelque chose prend place : le poème.[...]"
Lire l'article complet là
Retour de lecture sur "Tu écris des poèmes" par Cathy Garcia :
« Tu écris des poèmes », écrit l’auteur, s’adressant à elle-même en usant de ce tu, ce tu qui résonne comme une affirmation ou une accusation, une violence ; aussi bien un silence épais qui vient boucher la sortie des mots qu’un débordement de mots pour recouvrir le silence. Le volcan revient souvent dans l’écriture de Murièle Modély, on pense bien-sûr à l’ile de la Réunion, un volcan peut-être « vibrant et lumineux comme le mot racine/dissimulé dans ta première dent de lait ». Volcan métaphore aussi de ce qui couve dans les entrailles, sous la croûte du quotidien, ce qui brûle et déborde par la moindre fissure, tantôt montagne solide, muette et impassible, tantôt menace d’explosion quand le solide pris de fièvre intense se fait liquide, salive, sueur, sperme, cyprine, alors tout tremble et les mots dévalent « dans tous les sens/à bride abattue/jusqu’à respirer sur la table/l’odeur de langue coupée. [...] »
Lire la suite sur son blog ici
Dominique Boudou en parle aussi sur son blog:
"Murièle Modély, en évoquant l'île de la Réunion où elle est née, pourrait reprendre le célèbre mot de Kafka à propos de Prague : " Cette petite mère a des griffes." Dans Tu écris des poèmes, son sixième recueil publié, l'auteure de Penser maillée questionne de nouveau l'acte d'écrire. Et l'île grandit avec le poème dont la langue résiste au plus profond des plis du corps. " tes poèmes sont / n'importe quelle partie de ton corps / n'importe laquelle / une jambe / un rein / un os / n'importe laquelle / sauf la tête. [...]"
"Murièle Modély, en évoquant l'île de la Réunion où elle est née, pourrait reprendre le célèbre mot de Kafka à propos de Prague : " Cette petite mère a des griffes." Dans Tu écris des poèmes, son sixième recueil publié, l'auteure de Penser maillée questionne de nouveau l'acte d'écrire. Et l'île grandit avec le poème dont la langue résiste au plus profond des plis du corps. " tes poèmes sont / n'importe quelle partie de ton corps / n'importe laquelle / une jambe / un rein / un os / n'importe laquelle / sauf la tête. [...]"
Lire la suite sur son blog ici
Commander le livre sur le site de l'éditeur : http://bit.ly/2munPnZ
samedi 14 octobre 2017
Feu de tout bois - on en parle #2
Sanda Voïca parle de mon recueil Feu de tout bois, publié par la revue Nouveaux Délits, dans le numéro 28 de la revue Paysages écrits :
"Dans ce recueil, Murièle Modély
fait, encore une fois, en paraphrasant le titre, poème de tout bois. Chaque
instant vécu devient poésie. Et quelle poésie : visions et épiphanies, sans
cesse. Visions : « certains jours/la langue quitte la bouche/et se
balade limace au-dessus de nos têtes » (cuisine). Vision apocalyptique dans voie basse. On pourrait même parler d’un livre des visions. Mais il
y a des épiphanies aussi, et elles coïncident souvent avec les visions : le
poème sommeil à citer en entier. Le
quotidien, le passé (l’enfance) et le futur passés à la moulinette et
réassemblés, avec quelques ingrédients : humour, voire dérision, lucidité,
intelligence, maîtrise de la langue et dépassement du langage [...]"
Lire la revue ici
Commander le livre là
dimanche 17 juillet 2016
Feu de tout bois (extrait)
"caresse
la dernière fois que les enfants ont vu grand-père
il ressemblait à un vieil arbre
allongé dans le lit
c'était une vision étrange
on devinait sous le drap les torsions de ses branches
son odeur de terre humide et le bruit des oiseaux
ça faisait de tout petits piou piou quand il ouvrait la bouche
les enfants intrigués par les battements d'ailes
collaient leur corps de lait contre mon corps de mots
nous savions tous les trois qu'il nous faudrait bientôt traverser la forêt
et ils n'avaient pas peur
et ils ne tremblaient pas
ils attendaient seulement le bon moment
pour poser leurs lèvres sur l'écorce"
la dernière fois que les enfants ont vu grand-père
il ressemblait à un vieil arbre
allongé dans le lit
c'était une vision étrange
on devinait sous le drap les torsions de ses branches
son odeur de terre humide et le bruit des oiseaux
ça faisait de tout petits piou piou quand il ouvrait la bouche
les enfants intrigués par les battements d'ailes
collaient leur corps de lait contre mon corps de mots
nous savions tous les trois qu'il nous faudrait bientôt traverser la forêt
et ils n'avaient pas peur
et ils ne tremblaient pas
ils attendaient seulement le bon moment
pour poser leurs lèvres sur l'écorce"
10 € port offert, à commander à : Association Nouveaux délits / Létou / 46330 St Cirq-Lapopie.
La revue Nouveaux Délits lance "Délits buissonniers", une collection de tirés à part pour des auteurs choisis ayant déjà été publiés dans la revue. Parution dans ce cadre de mon nouveau recueil Feu de tout bois avec des illustrations originales en n&b de Sophie Vissière.
vendredi 17 juin 2016
Feu de tout bois - on en parle
La revue Nouveaux Délits lance "Délits buissonniers", une collection de tirés à part pour des auteurs choisis ayant déjà été publiés dans la revue. Parution dans ce cadre de Feu de tout bois avec des illustrations originales en n&b de Sophie Vissière
Sanda Voïca en parle dans la revue Paysages écrits, n°28 - extrait :
Cathy Garcia en dit ceci :
"Ici Murièle Modély nous fait partager une forme de stupéfaction, nous fait voir à travers son regard un peu décalé..., aiguisé, perçant, son humour un peu noir et ici avec un amour fou, ses enfants qu'elle observe aller et venir, vivre, rire, questionner et l'engloutir. Poésie intimiste, poésie du quotidien qui prend chez Murièle quelque chose de quasi fantastique, organique, un peu terrifiant et on s'en régale, ça gicle, ça remue, du vivant sans retenue qui fait, oui, feu de tout bois."
Un extrait
Autres extraits sur Chemins battus de Morgan Riet
& sur Les portes de la perception de Murièle Camac
10 € port offert, à commander à : Association Nouveaux délits / Létou / 46330 St Cirq-Lapopie
Sanda Voïca en parle dans la revue Paysages écrits, n°28 - extrait :
"Dans ce recueil, Murièle Modély
fait, encore une fois, en paraphrasant le titre, poème de tout bois. Chaque
instant vécu devient poésie. Et quelle poésie : visions et épiphanies, sans
cesse. Visions : « certains jours/la langue quitte la bouche/et se
balade limace au-dessus de nos têtes » (cuisine). Vision apocalyptique dans voie basse. On pourrait même parler d’un livre des visions. Mais il
y a des épiphanies aussi, et elles coïncident souvent avec les visions : le
poème sommeil à citer en entier. Le
quotidien, le passé (l’enfance) et le futur passés à la moulinette et
réassemblés, avec quelques ingrédients : humour, voire dérision, lucidité,
intelligence, maîtrise de la langue et dépassement du langage :
«aujourd’hui, c’est la fête du couteau/c’est marqué en rouge à côté de la
date/il y a la fête des mères, des pères/celle de la jupe, du voile/il y a
aussi un jour/de l’amour/des morts/sans portable/sans voiture/sans
électricité/la journée du lard ou du cochon/des seins/du saint des saints/des
revendications, des recommandations/ de l’économie triomphante/du brame/des
drames/des femmes/des hommes/(non, pas des hommes – question d’excroissance,/la
case est trop petite)/vivre au fond/ n’est pas bien compliqué/il suffit de s’en
tenir au mot du jour/composer décomposer, recomposer/une croix après
l’autre/l’empilement des faits » (éphéméride) [...]"
Cathy Garcia en dit ceci :
"Ici Murièle Modély nous fait partager une forme de stupéfaction, nous fait voir à travers son regard un peu décalé..., aiguisé, perçant, son humour un peu noir et ici avec un amour fou, ses enfants qu'elle observe aller et venir, vivre, rire, questionner et l'engloutir. Poésie intimiste, poésie du quotidien qui prend chez Murièle quelque chose de quasi fantastique, organique, un peu terrifiant et on s'en régale, ça gicle, ça remue, du vivant sans retenue qui fait, oui, feu de tout bois."
Un extrait
"ils lancent leurs yeux sur moi
comme une lame
je sens leur rayon laser
leur récit fulgurant
jaillir
sous le derme
je sens remonter les picotements
l'emballement lyrique qui peine
à restituer d'un poème
le scintillement des étoiles
du trou noir de leur cornée"
Autres extraits sur Chemins battus de Morgan Riet
& sur Les portes de la perception de Murièle Camac
10 € port offert, à commander à : Association Nouveaux délits / Létou / 46330 St Cirq-Lapopie
mercredi 4 février 2015
Cathy Garcia & compagnie
Couverture souple, 34 Pages, 5 euros
A commander par ici :
lundi 25 août 2014
On en parle #3
Cathy Garcia a lu Je te vois (éditions du Cygne, 2014), et en parle sur son blog
Et je l'en remercie.
Et je l'en remercie.
jeudi 22 septembre 2011
Nouveaux Délits & Poulpe...
AU SOMMAIRE :
Délit d’amour :
Hommage à Beb Kabahn (1974-2011), graphicultrice de stigmates, écrivière en proséïe et tellement plus et encore.
Hommage à Yann Orveillon (1941-2011), poète et voleur de feu, au cœur océan.
Délit de poésie : Murièle Modély, Patrick Aveline et Guillaume Siaudeau
Résonances : 1 livre, 1 recueil, 1 groupe de musique, 1 couple de photographes.
Délits d’(in)citations s’éparpillent comme toujours à l’automne et vous trouverez le bulletin de complicité, très au fond en sortant, qui adore jouer lui aussi les feuilles au vent...
Illustratrice : Corinne Pluchart
Pour plus d'infos, cliquez ici.
Et aussi parution du nouveau livre de Cathy Garcia, Le poulpe et la pulpe. Pour l'eau à la bouche et commander, allez là
mercredi 16 février 2011
Celle qui manque - Cathy Garcia
Les poèmes de Cathy Garcia disent la langue éruptive.
Voilà il faut que le mots coulent.
Regarder le manque, creuset où la voix de la poètesse se déroule, éructe
Il y a une urgence, un impératif à briser le silence.
"J'ai grandi ligotée, baillonnée sous le joug maternel, avec cette injonction qui résonne toujours et encore "Ne réponds pas ! ".
Aussi qu'on veuille bien excuser cet irrépressible besoin d'avoir mon mot à dire."
A briser et à maîtriser aussi.
De la nécessité mais aussi du dérisoire d'écrire.
Car les mots ne peuvent et doivent dire ce que l'on est.
"Ecrire. Ecrire quoi ? Tourner, tourner la même soupe, une connerie christique s'imaginant offrir ses tripes. Manquer de pudeur ? Mais c'est bien pire que ça ! Montrer ses fesses sans culotte, certes c'est osé, mais les montrer sans peau ?"
C'est un cri, où peu à peu le "je" se pose/ pause.
Il faut une voie en soi et dans le monde.
"Ecrire n'est pas un but, seulement un chemin. Il faut trouver cette autre chose, essentielle. L'énergie vive."
Et un bel apaisement parcourt les dernières pages
"Par les veines de la terre, sa chair, ses vertèbres résonantes, je suis reliée.
Reliée vive."
Ce livre me parle, me parle... pour diverses raisons
Alors je vous en parle, moi aussi.
Pour l'acheter, c'est là
Celle qui parle, Cathy Garcia, Asphodèle, collection Minuscule, 7€
Voilà il faut que le mots coulent.
Regarder le manque, creuset où la voix de la poètesse se déroule, éructe
Il y a une urgence, un impératif à briser le silence.
"J'ai grandi ligotée, baillonnée sous le joug maternel, avec cette injonction qui résonne toujours et encore "Ne réponds pas ! ".
Aussi qu'on veuille bien excuser cet irrépressible besoin d'avoir mon mot à dire."
A briser et à maîtriser aussi.
De la nécessité mais aussi du dérisoire d'écrire.
Car les mots ne peuvent et doivent dire ce que l'on est.
"Ecrire. Ecrire quoi ? Tourner, tourner la même soupe, une connerie christique s'imaginant offrir ses tripes. Manquer de pudeur ? Mais c'est bien pire que ça ! Montrer ses fesses sans culotte, certes c'est osé, mais les montrer sans peau ?"
C'est un cri, où peu à peu le "je" se pose/ pause.
Il faut une voie en soi et dans le monde.
"Ecrire n'est pas un but, seulement un chemin. Il faut trouver cette autre chose, essentielle. L'énergie vive."
Et un bel apaisement parcourt les dernières pages
"Par les veines de la terre, sa chair, ses vertèbres résonantes, je suis reliée.
Reliée vive."
Ce livre me parle, me parle... pour diverses raisons
Alors je vous en parle, moi aussi.
Pour l'acheter, c'est là
Celle qui parle, Cathy Garcia, Asphodèle, collection Minuscule, 7€
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