Affichage des articles dont le libellé est tu écris des poèmes. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est tu écris des poèmes. Afficher tous les articles

samedi 10 mars 2018

Tu écris des poèmes - on en parle

Note de lecture sur Tu écris des poèmes par l'auteure Marianne Desroziers

"Murièle Modély s'interroge sur l'activité d'écrire et sur la spécificité de l'écriture poétique en passant par le tu : choix pertinent, tant il est vrai qu'il faut parfois savoir se dédoubler pour mieux s'adresser à l'Autre (et à soi-même). Cette exploration de l'activité d'écrire des poèmes et cette quête de l'identité du poète se font une certaine dose d'auto-dérision et comme toujours – c'est sûrement ce que j'apprécie le plus chez elle – beaucoup de sensualité. Car dans les textes de Murièle Modély, le corps est omniprésent, il déborde de toute part : il jaillit, il exulte, il jouit... et, au milieu de tout ça, avant, pendant, après, il écrit.[...]"

Lire l'article complet

dimanche 17 décembre 2017

Tu écris des poèmes - on en parle

Note de lecture sur Tu écris des poèmes par la poétesse Murièle Camac

"[...]« Tu », dans le livre, c’est « je » – cette fameuse je « autre », celle qui écrit des poèmes, justement. « Tu » est peut-être le meilleur de « je » : une je « obligé[e] d’inventer » pour exister, obligé de se dédoubler (« un peu de noir sur beaucoup de blanc ») et même de se démultiplier, de se décomposer – parties du corps, meuble, île, clavier d’ordinateur. C’est ce dédoublement répété et créateur que la première partie du recueil explore. Corps organique et corps textué dialoguent à tu et à toi. Entre vacillement au bord « du gouffre sous tes pieds » et sensation « que le mystère d’être / sur le poing du poème / est à portée de main », entre « je » absentée et « tu » prétextée, quelque chose prend place : le poème.[...]"

Lire l'article complet

lundi 20 novembre 2017

tu écris des poèmes

tu écris des poèmes
tu précises
tu n'écris que des poèmes
après avoir perdu des années
à tirer le récit par les cheveux
tu décides
un jour
d'écrire
du coq à l'âne
d'évider sur le billot sans queue ni tête
sans bouche ni main
ton ventre
d'y secouer les mots dans tous les sens
à bride abattue
jusqu'à respirer sur la table
l'odeur de langue coupée


extrait de "tu écris des poèmes" (à paraître)
lecture de passages du recueil à la ZAL le 18 novembre prochain à Montpellier


vendredi 17 novembre 2017

Tu écris des poèmes - on en parle

Note de lecture sur Tu écris des poèmes par l'auteure Marianne Desroziers

"Murièle Modély s'interroge sur l'activité d'écrire et sur la spécificité de l'écriture poétique en passant par le tu : choix pertinent, tant il est vrai qu'il faut parfois savoir se dédoubler pour mieux s'adresser à l'Autre (et à soi-même). Cette exploration de l'activité d'écrire des poèmes et cette quête de l'identité du poète se font une certaine dose d'auto-dérision et comme toujours – c'est sûrement ce que j'apprécie le plus chez elle – beaucoup de sensualité. Car dans les textes de Murièle Modély, le corps est omniprésent, il déborde de toute part : il jaillit, il exulte, il jouit... et, au milieu de tout ça, avant, pendant, après, il écrit.[...]"
 Lire l'article complet

Note de lecture sur Tu écris des poèmes par la poétesse Murièle Camac

"[...]« Tu », dans le livre, c’est « je » – cette fameuse je « autre », celle qui écrit des poèmes, justement. « Tu » est peut-être le meilleur de « je » : une je « obligé[e] d’inventer » pour exister, obligé de se dédoubler (« un peu de noir sur beaucoup de blanc ») et même de se démultiplier, de se décomposer – parties du corps, meuble, île, clavier d’ordinateur. C’est ce dédoublement répété et créateur que la première partie du recueil explore. Corps organique et corps textué dialoguent à tu et à toi. Entre vacillement au bord « du gouffre sous tes pieds » et sensation « que le mystère d’être / sur le poing du poème / est à portée de main », entre « je » absentée et « tu » prétextée, quelque chose prend place : le poème.[...]"

Lire l'article complet


Retour de lecture sur "Tu écris des poèmes" par Cathy Garcia :

« Tu écris des poèmes », écrit l’auteur, s’adressant à elle-même en usant de ce tu, ce tu qui résonne comme une affirmation ou une accusation, une violence ; aussi bien un silence épais qui vient boucher la sortie des mots qu’un débordement de mots pour recouvrir le silence. Le volcan revient souvent dans l’écriture de Murièle Modély, on pense bien-sûr à l’ile de la Réunion, un volcan peut-être « vibrant et lumineux comme le mot racine/dissimulé dans ta première dent de lait ». Volcan métaphore aussi de ce qui couve dans les entrailles, sous la croûte du quotidien, ce qui brûle et déborde par la moindre fissure, tantôt montagne solide, muette et impassible, tantôt menace d’explosion quand le solide pris de fièvre intense se fait liquide, salive, sueur, sperme, cyprine, alors tout tremble et les mots dévalent « dans tous les sens/à bride abattue/jusqu’à respirer sur la table/l’odeur de langue coupée. [...] »

Lire la suite sur son blog ici


Dominique Boudou en parle aussi sur son blog:

"Murièle Modély, en évoquant l'île de la Réunion où elle est née, pourrait reprendre le célèbre mot de Kafka à propos de Prague : " Cette petite mère a des griffes." Dans Tu écris des poèmes, son sixième recueil publié, l'auteure de Penser maillée questionne de nouveau l'acte d'écrire. Et l'île grandit avec le poème dont la langue résiste au plus profond des plis du corps. " tes poèmes sont / n'importe quelle partie de ton corps / n'importe laquelle / une jambe / un rein / un os / n'importe laquelle / sauf la tête. [...]"

Lire la suite sur son blog ici


Commander le livre sur le site de l'éditeur : http://bit.ly/2munPnZ