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jeudi 27 mars 2025

Tombée la nuit, jour neuf - on en parle

"[...] Cette poigne d’enfer [...] se renforce encore dans sa dernière publication :

« tombée la nuit, jour neuf » suivi de « Rester debout au milieu du trottoir » histoire poétique , éditions az’art atelier collection espartO, 18 €.

Cette suite de poèmes brefs se lit à la façon d’un journal intime. Le lecteur entre dans l’indiscrétion de la pensée au jour le jour de son auteure. Celle-ci se regarde vivre et penser comme à distance, comme si elle se regardait marcher dans la rue et en déduisait les préoccupations du moment observé. Ce dédoublement, qui permet à la poète de dire le monde dans lequel elle évolue, est si fort, que l’usage du pronom impersonnel : « on » est souvent répété ainsi que l’imprécise expression : « parfois ».

La vie triviale n’est jamais exclue dans la création poétique de Murièle Modély. Elle fait partie intégrante de l’objet du poème auquel rien ne saurait échapper. Et c’est précisément cette complicité avec la vie ordinaire, c’est-à-dire la réalité vécue, qui fait la force de sa parole poétique."


Extraits

Le poème est ce bout de chair morte
ce souvenir du commencement
que la mémoire trompeuse tente de ranimer
et on se demande si deux pinces d'inox
en tenaille sur nos tempes
peuvent renouer les fils du passé

on se demande
une chose saugrenue remplaçant l'autre
quand surgira le premier rayon de soleil
pour foudroyer la douleur tenace
qui vrille nos tympans

https://lespoetes.site/emmission/emission2025.html, recension de Christian SAINT-PAUL 

lundi 9 décembre 2024

... Jour neuf (extrait)

Parfois, on pense que le pouvoir est dans la main
de celui qui tient la loupe
de celui qui a le vocabulaire en bouche
de celui qui glose glousse glougloute

Parfois, on rit en douce
cette histoire de main nous passe
par dessus la tête
le ciel
les nuages
cette main qui ne nourrit pas son homme
mais invite
au voyage

samedi 7 décembre 2024

Tombée la nuit,...(extrait)

Le poème est ce bout de chair morte
ce souvenir du commencement
que la mémoire trompeuse tente de ranimer
et on se demande si deux pinces d'inox
en tenaille sur nos tempes
peuvent renouer les fils du passé

on se demande
une chose saugrenue remplaçant l'autre
quand surgira le premier rayon de soleil
pour foudroyer la douleur tenace
qui vrille nos tympans