Extrait de la recension de Lieven Callant sur la revue Traversées :
"[le] livre à travers diverses figures (énonciation, paratexte, palimpseste,
points de vue) cherche à exprimer le plus lucidement, avec une réserve
respectueuse, la mort. Pas n’importe quelle mort. Celle qui survient après
s’être annoncée par la maladie. La mort qu’on refuse et qui pourtant frappe
l’être que l’on aime. Un père, son père.
[...]
À partir de cette expérience, énoncer la vie, écrire, fait partie d’un processus
jalonné d’efforts personnels, intimement liés à ce que nous sommes et que la
maladie, la mort nous enlèvent malgré nous. Ce lent et difficile parcours
traduit celui d’écrire un livre. À moins que ce soit l’inverse, l’exigence de
l’écriture rend la vie invivable parce qu’elle n’est souvent pas capable de
contourner les écueils. Dans ce qu’elle montre de nos structures sociétales,
corps parfaits, bonheurs lisses, la vie ne fait plus de place pour la mort."
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